La hauteur des sentiments .

" Vous dites: c'est fatiguant de fréquenter des enfants .
Vous avez raison .
Vous ajoutez: parce qu'il faut se mettre à leur niveau, se baisser, s'incliner, se courber, se faire petit.
Là vous avez tort.
Ce n'est pas cela qui fatigue le plus.
C'est plutôt le fait d'être obligé de s'élever jusqu'à la hauteur de leurs sentiments .
De s'étirer, de s'allonger, de se hisser sur la pointe des pieds pour ne pas les blesser ."

Janusz Korczak.

Qui n'a jamais été déstabilisé par la véracité des sentiments d'un enfant.
Qui ne s'est jamais trouvé désemparé face à ses larmes, lourdes, qui coulent le long de ses joues rebondies .
Qui sait quand il rencontre des difficultés à la hauteur tellement gigantesque que son coeur déborde d'émotions incontrôlables .
Qui connait ses peurs, ses doutes, ses craintes, ses joies, sa peur de grandir, son refus d'avancer .

Qui sait ce qu'un parent ressent face à une impuissance , à une perte de repères , à une absence de mots pour parler à son enfant .
Qui sait ce qu'une mère endure quand, le soir, couchée , elle pense à ses travers de mère, pleure en silence .
Qui ne s'est jamais retrouvé confronté à ses propres histoires d'enfants , paralysant une bonne partie de la vie d'adulte .
Au final on ne sait pas, on tatonne, on est ignorant dans le tableau des sentiments . 
Ca ne s'apprend pas par coeur, comme les tables de multiplication. La gestion des sentiments c'est quelque chose d'inconnu, qui surprend, qui dépasse , qui bloque .

Alors le temps d'un moment, pourquoi ne pas se retrouver entre parents et enfants autour de la sophrologie ?
Sophrologie ludique, sophrologie curieuse, sophrologie inventive .
Prendre le temps de partager des émotions, de les évacuer, d'en rire, d'en sourire, d'en être ému . De trouver ou de retrouver une connexion avec votre enfant, le temps d'une séance ou d'un atelier .


Laisser vous surprendre par la magie de l'innocence et venez écouter votre propre enfant.